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 Et si, pour une fois, on évitait de parler guerre ?

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Master_chiefhalo
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MessageSujet: Et si, pour une fois, on évitait de parler guerre ?   Et si, pour une fois, on évitait de parler guerre ? Icon_minitimeMer 24 Jan - 21:38

PROLOGUE

1045 heures, 18 octobre 2552 / Aéroport de Mombasa, Protectorat Est-Africain, Terre

« Bienvenue dans l’Agglomération de Mombasa » : c’est ce que la pancarte annonçait aux voyageurs du vol K357 New York-Mombasa. Celui qui avait amené ici deux informaticiens employés au QG des Nations Unies, qui avaient pour mission de vérifier « ce que cette foutue IA pouvait bien fabriquer » dans les systèmes informatiques de l’Ascenseur Spatial de la ville. C’est ainsi que l’on avait décrit leur mission à Sam Carver et Sara Gates, ingénieurs émérites au service du gratin dirigeant des Nations Unies.
Sam, 34 ans, était un spécialiste en systèmes de sécurité informatique et programmeur d’IA à ses heures perdues. Les cheveux coupés en brosse, arborant toujours un sourire radieux, Sam avait pourtant un caractère bien trempé : il avait plusieurs fois tenu tête à de très hautes autorités, civiles ou miliaires, pour des questions d’informatique : son statut de chef chevronné de l’équipe d’Ingénierie Informatique du QG avait parfois le désavantage de le rendre un peu trop sûr de lui.
C’était là le défaut que Sara utilisait le plus souvent pour s’amuser avec lui. La jeune femme, digne de sa lignée (elle descendait en effet de Monsieur Bill Gates lui-même, dont la société avait programmé les premiers logiciels de gestion et d’astronavigation embarqués sur les tous premiers vaisseaux spatiaux il y avait environ 500 ans) était une des personnes, selon Sam, les plus doués de son équipe ait eu à compter : cela ne faisait que 3 mois qu’elle l’avait intégrée et avait pourtant déjà prouvé une dizaine de fois qu’elle avait sa place dans cet univers majoritairement masculin. Peut-être la seule personne au monde à pouvoir prétendre surpasser Sam… en silence, pour ne pas réveiller le fort ego de ce dernier.
Après avoir récupéré leurs bagages, le duo passa le contrôle biométrique d’identité, avant de sortir du hall principal de l’aéroport. Le ciel couvert et légèrement orangé permettait à peine de voir le sommet des buildings du centre-ville, et encore moins l’ascenseur spatial de Mombasa, objet du voyage de nos deux génies.
Un homme de couleur s’approcha. Sam le remarqua et s’avança. L’homme lui tendit la main :
-Vous êtes Sam Carver ? lui demanda-t-il.
-Lui-même. Et voici Sara Gates, ma collègue.
Très courtoisement, l’homme prit la main de Sara, l’approcha de son visage avant de la lâcher. Sara arbora un sourire amusé pendant que l’homme prononçait poliment « Enchanté, Madame », puis il se tourna vers Sam pour continuer :
-Je suis William Tangata. Je serais votre guide et interprète pendant votre séjour.
Sam prit un air méfiant :
-Puis-je voir votre accréditation, demanda-t-il.
-Bien sûr, Monsieur. J’aurais dû vous la montrer plus tôt. Veuillez excuser ma défaillance.
L’Ingénieur jeta un œil à la carte que lui tendait Tangata, puis lui fit un signe de tête approbateur. Il reprit :
-Pourquoi avons-nous besoin d’un traducteur ? Cette ville comme le reste des Humains est sensée parler Anglais…
-Mais la réalité est bien différente, Monsieur, enchaîna Tangata. Ici la plupart des gens, bien que bilingues, parle la langue locale, le Swahili. Donc, il vous faut un traducteur…
-D'accord…
L’instinct revenant au galop, Sara sa première question :
-La ville est-elle commerçante ?
-Si vous aimez les immeubles de bureau et les sièges de grandes sociétés, alors Mombasa vous plaira ; mais si vous espérez faire du shopping, remontez, au Nord-ouest, à Nairobi.
-Chouette… bougonna Sara.
-De toute façon, nous ne sommes pas là pour faire du shopping, continua Sam. Mais j’aimerais quand même découvrir un peu la ville avant de nous mettre au boulot.
-Alors c’est par ici, répondit Tangata en désignant sa voiture.


Dernière édition par le Mer 7 Mar - 20:48, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Et si, pour une fois, on évitait de parler guerre ?   Et si, pour une fois, on évitait de parler guerre ? Icon_minitimeMer 24 Jan - 21:41

HALO : ET SI, POUR UNE FOIS, ON EVITAIT DE PARLER GUERRE ?



CHAPITRE PREMIER

1437 heures, 17 octobre 2552 / Quartier Général des Nations Unies « Point Zéro », New York, Terre

Sam entrait dans le bâtiment à la bonne heure : la plupart des employés de « Point Zéro », le Quartier Général des Nations Unies, était sortie pour manger, et n’étaient présentes que quelques personnes de permanence, les hôtesses d’accueil et la vingtaine de gardes armés affectés à la surveillance du hall d’entrée.
L’œil non habitué aurait eu le vertige, à regarder le plafond : celui-ci culminait en effet à une hauteur de près de 500 mètres, et le long des murs en demi-cercle qui faisaient face à une grande baie vitrée, courant face à la mer et sur toute la hauteur de la tour, les bureaux étaient accessibles par des passerelles et 5 ascenseurs de verre : l’un d’eux, celui du centre, montait lui jusqu’à la flèche, les 250 mètres restants, les bureaux des plus hautes autorités que l’humanité ai pu compter, dont le Président du Conseil Permanent, John Everton.
Sam se dirigea vers l’ascenseur le plus à gauche du demi-cercle : la porte s’ouvrit et Elliott, l’IA du bâtiment, prit la parole à travers les haut-parleurs :
-Où allez-vous ?
-125ème étage, bureau 6249, Elliott.
L’ascenseur se mit en mouvement, et Sam se retourna pour faire face à la porte , et donc pouvoir regarder le carré vert de Central Park à travers la pharaonique baie vitrée. Il réalisa qu’avec le temps, il avait oublié que la vue était si impressionnante, et au fur et à mesure que l’ascenseur montait, Sam admirait de plus en plus le cadre superbe que l’on avait offert à tous les employés de « Point Zéro ».
Lorsque le compteur afficha 125, la porte s’ouvrit et Sam avança sur la passerelle jusqu’à son bureau.
La porte s’ouvrit et les lumières s’allumèrent. La baie vitrée changea de teinte face à lui, passant du noir au transparent et laissant apparaître le bâtiment commémoratif des attentats de 2001, Long Island et, trônant au milieu de la baie, sa torche toujours tenue haute an direction des côtes européennes, la Statue de la Liberté.
Elliott prit de nouveau la parole :
-Le Général Hamilton m’a demandé de vous informer qu’il désirait vous rencontrer dès que possible.
-J’en prends note, Elliott, répondit Sam.
L’ingénieur posa sa main sur son pad de reconnaissance d’empreintes digitales, et l’écran holographique se mit en route devant lui, entre les deux projecteurs. Lorsque l’ordinateur fut connecté à son interface neurale, il dirigea le curseur à l’aide d’un mouvement de ses yeux vers sa messagerie.
-Des notes de service, comme d’hab’… grogna Sam en supprimant les fichiers.
Il vérifia ensuite les rapports de son équipe puis quitta son bureau en direction de l’ascenseur central.
-Où allez-vous, demanda à nouveau Elliott en claironnant.
-225ème étage.
L’ascenseur s’éleva. 2 Skyhawks qui assuraient la protection aérienne du bâtiment de « Point Zéro » passèrent à 500 mètres de la baie vitrée, produisant un bruit sourd qui bien que court, fît se retourner tout le personnel. L’ascenseur ralentit puis s’arrêta. La porte s’ouvrit. L’homme se dirigea vers l’unique porte de l’étage, gardée par deux Marines. Il leur montra sa carte d’accréditation et pénétra dans le bureau. Sam s’avança et attendit que la porte se referme pour se mettre à l’arrêt.
C’est le Général Hamilton qui prit la parole. Il était assis sur son fauteuil, mais le dos tourné à Sam, et semblait scruter la ville de New York.
-Vous aimez l’Afrique, Carver, demanda-t-il.
-Je n’y suis jamais allé, Monsieur. Pourquoi ?
-Parce que vous y filez. L’ascenseur spatial de Mombasa a de petits problèmes d’ordre informatique…
-J’y vais seul ?
-Ah non, vous partez avec Mademoiselle Gates. Ce voyage ne fera que renforcer son expérience.
-Sauf votre respect, Monsieur, je crains que Sara ne soit pas suffisamment préparée à une intervention directe sur une IA de quatrième catégorie…
-Elle partira avec vous, répliqua Hamilton, et c’est un ordre. Vous savez comme moi qu’elle est largement compétente !
-Bien, Monsieur.
Sam se renfrogna et quitta la pièce. Il interpella Elliott :
-Oui, Monsieur Carver ?
-Contacte Mademoiselle Gates et dit lui de me rejoindre dans mon bureau .
-Oui, Monsieur Carver.
Sam esquissa un sourire. Elliott, bien qu’étant une IA de quatrième catégorie, dite « intelligente », ressemblait plus à un robot : il avait reçu l’ordre de limiter ses contacts avec les employés ; c’est ce qu’il faisait, et qui le rendait terriblement ridicule.
Descendu dans son bureau, il vérifia les mesures de sécurité informatique mises en place par Elliott avant que Sara n’arrive. Celle-ci entra vivement dans le bureau :
-Tu voulais me voir rapidement : je suis là.
-C’est bien ! Tu vas pouvoir redescendre, prendre ta voiture et préparer tes bagages : nous partons tous les deux pour le Protectorat Est-africain, et ce dès ce soir.
-Pardon, répondit Sara interloquée. Et tu m’annonces ça comme ça, sans douceur aucune… je pensais que tu étais plus subtil que ça !
-Tu te trompais. Allez, dépêche-toi, rentre chez toi et rendez-vous à l’Aéroport Kennedy à 23 heures.
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MessageSujet: Re: Et si, pour une fois, on évitait de parler guerre ?   Et si, pour une fois, on évitait de parler guerre ? Icon_minitimeMer 24 Jan - 21:42

CHAPITRE DEUX

1502 heures, 17 octobre 2552 / Quartier Général des Nations Unies « Point Zéro », New York, Terre

Sara venait incontestablement de se prendre une énorme claque, et elle pensa tout haut pendant que l’ascenseur la faisait descendre au rez-de-chaussée :
-La vache… C’est bien ce qui s’appelle « ne pas y aller par 4 chemins » ! Je n’ai pas souvent l’habitude de prévoir mes projets 8 heures à l’avance, à mon avis avec lui ça va changer…
-Elle sortit de la cabine de verre et se dirigea vers le terminal des ascenseurs souterrains. Elle descendit au 5ème sous-sol, où se trouvait, à sa place réservée, sa voiture, un Warthog noir.
Elle remonta à la surface et sortit de Manhattan pour se diriger vers son appartement dans le quartier du Queens. Elle mit en route la radio et donna un coup d’accélérateur une fois sur la route 495.
Le Warthog, avant d’être le véhicule des Marines, était en effet un véhicule haut de gamme destiné au départ au marché civil. La firme qui l’avait conçu, la légendaire Général Motors Company avait bien réussi l’énorme opération commerciale qu’elle avait échafaudée : le véhicule, rapide, maniable et relativement attractif niveau look, avait très vite tapé dans l’œil des hautes autorités de l’armée : dès lors, le Warthog était devenu le véhicule léger standard de l’Armée Humaine, et les chiffres de vente affichaient près de 6 milliards de Warthogs disséminés sur les planètes humaines et les milliers de vaisseaux de guerre du CSNU.

Sara ne fut pas longue à faire ses bagages : elle emporta simplement une valise de vêtements, deux ordinateurs portables, 2 chargeurs et 2 cristaux mémoriels cubiques, puis se remit en route pour l’aéroport international John Fitzgerald Kennedy de New York, où l’attendrait Sam.
JFK était l’aéroport le plus fréquenté de toute la planète : chaque heure, près de 300 avions décollaient et atterrissaient sur les quelques 450 aires de lancement que comptait l’aéroport.
Au cours des derniers siècles, les technologies anti-gravité avaient permis un décollage et un atterrissage vertical des avions , ce qui avait débarrassé les aéroports des longues et contraignantes pistes, et donc d’augmenter la capacité et le trafic.
Sara rejoignit Sam dans la zone d’embarquement 164. Elle reçut un accueil chaleureux :
-Tu es en retard de 3 minutes.
-Oui, j’ai du esquiver deux ou trois éléphants sur l’autoroute…
Sam n réagit pas à cette plaisanterie, et prit galamment les bagages (et donc sa valise, le matériel informatique étant bien trop précieux pour être considéré comme de simples bagages) et les posa sur le tapis. Le duo avança et un premier garde vérifia leur identité et la validité de leurs réservations. L’examen s’effectua en silence et les deux ingénieurs avancèrent encore avant de passer le lecteur de cartes d’identité biométrique, le scanner rétinien et le lecteur d’empreintes.
Ensuite, ils pénétrèrent dans l’appareil, un Airbus A630 pouvant transporter près de 1000 voyageurs et s’installèrent à leurs sièges respectifs, côte à côte.
Ils n’eurent malgré tout pas le temps de se poser : une hôtesse vint à leur hauteur :
-Vous êtes Sam Carver et Sara Gates ?
-Eux-mêmes, répondit Sara avec un sourire.
-Le commandant de bord serait honoré de vous inviter à assister au décollage depuis le cockpit…
-Avec plaisir, enchaîna Sam.
Les deux ingénieurs s’avancèrent vers la cabine de pilotage, précédés de l’hôtesse, et furent accueillis par le Commandant de Bord :
-Capitaine de Vaisseau Evans, dit-il en tendant la main à Sara puis à Sam. J’ai pensé que cela vous intéresserait de voir un décollage d’ici…
-Et vous avez bien pensé, Commandant.
Ainsi commença le vol vers Mombasa, qui devait durer 6 heures.
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MessageSujet: Re: Et si, pour une fois, on évitait de parler guerre ?   Et si, pour une fois, on évitait de parler guerre ? Icon_minitimeMer 24 Jan - 21:43

CHAPITRE TROIS

1104 heures, 18 octobre 2552 / 10ème avenue, Quartier de New Mombasa, Mombasa, Terre

-J’ai cru comprendre que votre voyage jusqu’ici n’avait pas été de tout repos…
-Et c’est le moins que l’on puisse dire, répliqua Sara.
-Que s’est-il passé au juste ? demanda Tangata, curieux.
-Il se trouve qu’un des moteurs est tombé en rade d’essence, répondit Sam, donc il a fallu atterrir et faire le plein à Paris : 5 heures bloqués à Roissy Charles-de-Gaulle, le temps de faire le plein, de vérifier l’avion de fond-en-comble et de contrôler l’identité et la liste des passagers.
-La galère à l’état pur ! conclut Sara.
Les 3 humains revirent le ciel quelques instants, le temps de passer devant le siège social de la célèbre Compagnie Maritime « Mtanguizi », puis ils retournèrent dans l’obscurité d’un autre tunnel, qui les conduisit jusqu’au quartier résidentiel.
De là, ils rejoignirent le « _ Bridge », pont qui reliait New Mombasa et Old Mombasa, la ville moderne et la partie historique de l’agglomération.
La voiture de Tangata stoppa devant un hôtel, l’hôtel « Zanzibar ». Le guide prit la parole :
-Vous avez une chambre réservée ici. Vous êtes chanceux, car c’est un des plu beaux hôtels de la ville. Je vous retrouve ici vers…
-9 heures, répondit Sam. Rendez-vous à 9 heures précises ici.
-C’est noté, Monsieur Carver.
Sara remercia Tangata, et Sam récupéra les bagages dans le coffre avant que la berline rouge du guide ne disparaisse dans les rues étroites de la vieille ville.
-Nous avons réservé au nom de Carver, déclara Sam à l’hôtesse d’accueil.
Celle-ci pianota sur son clavier, contrôla l’identité de Sam puis tendit la clé magnétique à Sara, Sam ayant déjà les bagages.
Ils visitèrent naturellement la chambre. Sam profita de l’absence momentanée de Sara pour rire à pleins poumons, ce qui éveilla naturellement la curiosité cette dernière :
-Pourquoi ris-tu ? demanda-t-elle depuis la salle de bains.
-Il n’y a qu’un seul lit, répondit-il.
-Tu rigoles, répliqua Sara en passant sa tête par l’encadrement de la porte.
-Oui, répondit Sam, avec un large sourire.
Sara fit rouler ses yeux, souffla et prononça :
-T’es vraiment un crétin !
Sam éclata de rire.
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MessageSujet: Re: Et si, pour une fois, on évitait de parler guerre ?   Et si, pour une fois, on évitait de parler guerre ? Icon_minitimeMer 24 Jan - 21:44

CHAPITRE QUATRE

1045 heures, 19 octobre 2552 / Complexe Fédéral d’Ascension Spatiale de Mombasa / Terminal Terrestre, Salle de Gestion Informatique / Mombasa, Terre.

Rien de bien intéressant en ce début de journée. Sam avait rejoint Sara dans le couloir de l’hôtel tôt le matin, et les deux ingénieurs, après avoir pris un petit déjeuner frugal dans un snack-bar de la ville, avaient rejoint le Complexe de l’Ascenseur Spatial.
Et cela faisait deux heures maintenant qu’ils vérifiaient, sur pas moins de 4 ordinateurs portables reliés en réseau sans fil infrarouge entre eux et avec le terminal informatique de l’IA du bâtiment, chaque ligne de codes binaires qui composaient cette dernière.
Aucune anomalie n’avait été détectée jusque là, mais Sam avait l’intime conviction que le problème venait des registres-mères de l’IA, son esprit. Sara avait ri en entendant cette supposition. Elle avait alors lancé : « Je n’aurais jamais cru que tu pourrais devenir un psy pour IA… toi qui en a besoin pour toi-même ! »
Ils entamaient maintenant les fameux registres-mères… et Sam eu un rictus :
-J’avais raison, Mademoiselle Gates.
-Je peux bien te l’accorder… pour une fois !
Il ignora la plaisanterie et continua son diagnostic ; alors que Sara s’approchait :
-Cette section de codes est aléatoire ; et si tu regardes l’historique, tu verras que cette section s’est modifiée accidentellement…
-Un accident ? Une IA ne peut modifié elle-même ses codes-mères…
-Alors c’est un technicien qui l’a effectué. Je veux l’historique des entrées dans le système.
-Je te trouve ça immédiatement.
Sam modifia sans broncher l’erreur. Ses doigts experts dansèrent sur le clavier de son ordinateur : c’était la façon de penser même de l’IA qu’il était en train de modifier ; il avait effectué cette opération des centaines de fois : l’importance de la tâche ne l’impressionnait plus.
Sara prit la parole juste après, avançant son organiseur devant le visage de Sam :
-Voici la liste de tous les techniciens qui sont entrés dans les registres de codes de l’IA ces 36 dernières heures.
-Des suspects ?
-Est-ce que tu vois une plaque marquée Police à ma ceinture ?
-Non. Mais ça ne t’empêche pas…
-d’enquêter ? C’est illégal…
-Si nous le voulions, nous pourrions être les pirates informatiques les plus destructeurs de la planète ; nous pouvons largement nous infiltrer dans les registres sécurisés… et ce sans se faire repérer.
-et c’est ce que j’ai fait ! claironna Sara
Sam prit le Pad dans sa main droite et lut le fichier que Sara avait téléchargé depuis son unité portable.
Pas moins de 6 personnes étaient incriminées… la tâche n’était pas simple. Mais là de toute façon n’était pas la préoccupation principale de l’ingénieur des Nations Unies. Il était maintenant persuadé que d’autres sections aléatoires avaient été modifiées ; et il se remit au travail.

Il en trouva 6 autres pendant l’heure et demie qui suivit. Il reçut alors un message sur son ordinateur :

MESSAGE PRIORITAIRE / COMPLEXE FEDERAL D’ASCENSION SPATIALE DE MOMBASA

/début de fichier/

Mr Carver, l’IA de l’Ascenseur vient de s’isoler dans le système de gestion du terminal spatial. Demandons intervention d’urgence pour débloquer la situation.
Commandes manuelles de l’Ascenseur enclenchées. Rejoignez la cabine pour le transport


/fin de fichier/

Sam réfléchit alors un quart de seconde avant de se rendre compte que l’ordinateur qui affichait les codes était éteint. Il essaya de le rallumer : impossible. L’IA avait dû le bloquer.

Les deux humains rejoignirent la cabine de l’ascenseur. Ils entrèrent grâce à leur badge-visiteur et prirent place dans deux fauteuils au premier étage, côte à côte.
Un technicien les suivit et vint s’asseoir à côté de Sara. Il expliqua.
-L’ascenseur spatial est propulsé par réaction magnétique : vous ne sentirez que l’accélération…
-Et j’imagine qu’on la sent bien, dédaigna Sam.
Le technicien ne fit pas de commentaires. La cabine se déverrouilla.
Telle un obus de CAM, la cabine décolla du sol en un instant, un bruit sourd la remplissant. 5 secondes plus tard, le cylindre atteignait la vitesse de 550 km/h, et traversa à cette vitesse l’atmosphère de la Terre, en direction des spatio-docks. Après un ralentissement progressif, la cabine s’arrêta.
Le technicien les conduisit dans la salle informatique ; et les deux ingénieurs y retrouvèrent l’IA, retranchée dans l’ordinateur central.
Sam enclencha l’Intercom :
-Arija ? Ici Sam Carver, Ingénieur des Nations Unies. Je voudrais que tu m’ouvres tes dernières sections aléatoires modifiées s’il te plaît.
Une voix féminine désincarnée lui répondit :
-C’est vous qui avez pénétré ces codes le dernier.
-J’étais en train de les modifier pour te rendre toutes tes capacités. Si je ne le fais pas, tu risques encore d’avoir des problèmes, malgré tous tes efforts…
-Entrez.
Elle coupa l’Intercom. Sam ouvrit son ordinateur, qui s’alluma automatiquement. Il entra, après quelques manipulations, dans les répertoires-mères, et modifia les dernières sections, très rapidement. Dès lors, la lumière devint plus intense dans le complexe, et Arija soupira de plaisir dans les haut-parleurs.
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MessageSujet: Re: Et si, pour une fois, on évitait de parler guerre ?   Et si, pour une fois, on évitait de parler guerre ? Icon_minitimeMer 24 Jan - 21:45

CHAPITRE CINQ

0934 heures, 20 octobre 2552 / Hôtel Zanzibar, Quartier de Old Mombasa, Terre

Quelque chose ne tournait pas rond. Non, décidément ce matin, rien ne se passait comme d’habitude, et Sam avait le sentiment qu’il ne passerait pas une journée normale… Debout devant la fenêtre de sa chambre, il regardait l’ascenseur spatial, et apercevait au loin, au-dessus de la baie, deux ou trois transporteurs militaires Pélican qui faisaient une navette. Pas forcément mauvais signe, mais rare…
C’était le dernier jour qu’ils passeraient, Sara et lui, à Mombasa. La mission était accomplie, et il serait chez lui ce soir, vers 23h.
Mais son instinct lui disait que cette journée lui paraîtrait longue…
Sara le rejoignit devant la baie vitrée, scruta la vue quelques instants puis retourna auprès de sa valise.
-Tu admires la vue, lui demanda-t-elle.
-Oui. Mais j’ai comme le sentiment que cette journée va mal se passer, répondit-il, toujours pensif.
-Tu es parfois un peu négatif, quand même… Tu n’as aucune raison de t’inquiéter.
-Tu ne me feras pas changer d’avis, Sara, répondit-il gravement en enfilant son manteau.
-Arrête, tu veux, répliqua Sara avec une pointe de colère. Ces ont les derniers moments d’un voyage dont on se souvient le plus : je n’ai pas envie de rentrer chez moi avec des images de toi ronchon et paranoïaque. Je te dis qu’il ne se passera rien, et j’en prends le pari.
-Si tu veux, mais baisse d’un ton tu veux bien…
Les deux ingénieurs ne s’adressent plus un mot, du moins avant que Tangata ne les dépose devant l’Hôtel de Ville de Mombasa située en plein quartier des affaires. Il était 10h15.
Sam et Sara entrèrent dans le bâtiment sans problèmes, furent accueillis par l’adjoint au maire de la ville qui les conduisit dans la salle du serveur central du réseau intranet de la municipalité :
-Nous avons eu un problème en ce qui concerne la gestion des entrées et sorties de données : malgré tous nos efforts, impossible de…
Il s’arrêta, suivit des deux Ingénieurs. Les sirènes de la ville étaient déclenchées, bientôt suivies par celle de l’Hôtel de Ville. Un communiqué audio fut diffusé dans tous les haut-parleurs de la ville :

« A tous les habitants de Mombasa, ici l’Amiral Tennigton du Haut Commandement du CSNU. Je vous ordonne de quitter la ville de toute urgence ; un destroyer Covenant est en route vers votre position. Je répète, évacuez immédiatement la ville ! »

L’adjoint au maire, prit de panique, ne prit même pas la peine de saluer Sam et Sara. Mais Sam n’eut pas le temps de faire de commentaires : la salle du serveur prit une teinte rouge vif et une voix désincarnée annonça : Alerte ! Intrusion non autorisée dans les systèmes de données. Une IA Covenante est en train de pénétrer les systèmes ! Alerte !
Sam se précipita vers l’ordinateur au centre de la pièce. Sara eut peine à le rattraper, et alors que Sam pianotait sur le clavier, elle essaya de couvrir l’alarme :
-Sam, il faut partir, maintenant ! Si nous restons ici, nous allons être pulvérisés !
-Plutôt mourir que de laisser tant d’informations à l’ennemi, il faut que l’on détruise les données, et vite !
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MessageSujet: Re: Et si, pour une fois, on évitait de parler guerre ?   Et si, pour une fois, on évitait de parler guerre ? Icon_minitimeMer 24 Jan - 21:46

CHAPITRE SIX

1025 heures, 20 octobre 2552 / Salle du serveur principal de Mombasa, Quartier de New Mombasa, Mombasa, Terre

-Je l’ai ! Cria Sara, avant de perdre son sourire.
-Non, tu ne l’as plus, répliqua Sam
-Comment ça avance de ton côté ?
-Je fais ce que je peux, mais cette saloperie a tué l’IA et est en train de copier chaque ligne de ses données…
-Un seul moyen d’arrêter le processus, conclut Sara avant de se précipiter vers l’ordinateur de Sam
-Qu’est-ce que… bafouilla celui-ci, surpris.
Sara le bouscula et prit sa place devant l’unité portable de Sam. Elle pianota rapidement, affichant dans le coin supérieur droit une fenêtre qui donnait en temps réel les codes binaires, une succession quasi-infinie de 0 et 1, que seuls les ingénieurs informaticiens comme Sam et elle pouvaient comprendre avant de pouvoir accéder à un des répertoires de l’ancienne IA municipale de Mombasa.
Sans même lever les yeux, elle continua :
-Va chercher mon ordinateur et branche –le en réseau local vite fait…
Sam ne chercha pas de raison. Il avait comprit que cette fois il ne dirigerait pas les opérations, et que Sara avait apparemment un plan, une option à laquelle il n’avait pas pensé…
Il fila vers l’ordinateur de Sara, le prit et revint. Il pianota sur le clavier pour commander la connexion sans fil à son ordinateur. Lorsque l’indicateur de connexion passa du rouge au vert, il cria :
-Connexion réseau effectuée.
-Merci, répondit Sara, qui immédiatement se précipita vers son ordinateur.
Elle avait de drôles d’occupations pendant son temps libre. Et ce dont elle avait besoin faisait partie de ce genre d’occupations ; elle téléchargea le fichier dont elle avait besoin dans la mémoire tampon du réseau, et revint à l’ordinateur de Sam ; elle commanda alors le téléchargement du fichier vers l’unité, toujours connectée à un des répertoires non encore copié par l’IA ennemie. Sam se précipita vers son ordinateur, pour connaître la nature de ce qu’elle fabriquait, enfin apercevoir l’ombre de l’idée qu’avait eu sa collègue. Il resta bouche bée :
-C’est un virus…
-Quel magnifique sens de l’observation, répondit ironiquement Sara, en tapotant sur le bureau en signe d’impatience. Le genre de virus qui pourrait faire mourir n’importe quelle IA humaine, et qui pourrait provoquer un black-out mondial…
Sam, bien que très impressionné, ne laissa rien paraître, et se contenta de donner des indications à Sara :
-Le fichier est… téléchargé.
Sara ouvrit le répertoire hébergeant le virus, et le copia dans le répertoire sain de l’ancienne IA. Elle commanda alors au virus de contaminer tous les fichiers du répertoire, et le dupliqua même plusieurs fois dans d’autres. Elle esquissa un sourire, et prononça, d’une voix ténébreuse :
-Maintenant, subis les dégâts de mon bijou.
L’IA Covenante tomba dans le piège quasi instantanément, à la vitesse avec laquelle elle copiait les fichiers ; Sara eut un rire cruel, et appuya sur Entrée. Il fallut deux secondes au virus pour contaminer l’IA ennemie, ce qui eut pour effet de faire virer la salle du rouge vif au blanc pur et de faire taire l’alarme.
Sara et Sam, en chœur, soufflèrent profondément, déconnectèrent leurs ordinateurs et les remirent dans leurs sacs à dos, avant de se mettre à courir. Sam contacta Tangata :
-William, ici Sam Carver.
-Oui, Monsieur.
-Venez nous récupérer à l’Hôtel de Ville, si vous n’êtes pas encore parti…
-J’arrive, Monsieur.
-Merci.
Les deux humains continuèrent de courir à travers les couloirs ; une explosion fit trembler les murs, qui ne les fit pas ralentir. Arrivés dans le hall, ils ne purent que constater la volée en éclats des vitres, ainsi qu’une colonne de fumée noire, produite par une carcasse de voiture.
-Et merde… grogna Sara.
Un grondement, inhabituel, se fit entendre dans la rue. Deux appareils volants passèrent dans les airs au-dessus de celle-ci. Deux Apparitions, avant que n’apparaissent deux Apparitions, accompagnés d’une dizaine de Grognards. Sam ne réfléchit pas :
-A terre, ordonna-t-il tout bas.
Les deux humains se plaquèrent au sol, dans un endroit sombre. Un, puis deux Grognards pénétrèrent dans le hall par ce qui était autrefois la porte d’entrée de l’Hôtel de Ville. Les deux créatures s’arrêtèrent au milieu de la pièce… Un affreux grondement se fît entendre, et la verrière située au dessus d’eux s’effondra, les tuant tous les deux sur le coup.
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MessageSujet: Re: Et si, pour une fois, on évitait de parler guerre ?   Et si, pour une fois, on évitait de parler guerre ? Icon_minitimeMer 24 Jan - 21:47

CHAPITRE SEPT

1101 heures, 20 octobre 2552 / Quelque part dans le quartier de New Mombasa, Mombasa, Terre.

Les deux humains coururent encore une dizaine de mètres avant de sortir du bâtiment, se trouvant désormais dans une sorte de cour, uniquement reliée à la rue par un étroit porche. Après avoir vérifié si aucun extraterrestre ne traînait, Sam et Sara s’élancèrent, la peur au ventre, vers le terre-plein central, dans lequel ils s’accroupirent, cachés désormais par les épais buissons décoratifs. Ils descendirent ainsi près de 200 mètres, s’arrêtant régulièrement pour vérifier si les Covenants ne traînaient pas dans le coin. Des bruits de combat, lointains, ainsi que deux Banshees en patrouille au-dessus de la zone constituaient les seuls bruits audibles dans l’air.
Un grondement se fît entendre, accompagné d’un tremblement léger. Sam fit signe à Sara de s’arrêter, et tous deux guettèrent l’arrivée de chars ennemis.
-Rien de mon côté, chuchota Sara.
-Du mien non plus, répondit Sam.
Les deux humains réfléchirent, puis s’écrièrent discrètement :
-Le métro !
Le quartier de New Mombasa était en effet équipé d’un métro souterrain, initialement commandé par l’IA municipale.
-Qui le pilote, demanda Sara alors que les deux humains avançaient vers la prochaine accès souterrain.
-Aucune idée, répliqua Sam. Mais une chose est sûre, il fonctionne…
Une plaque de métal apparut au sol, et un voyant rouge sur sa console indiqua aux deux ingénieurs des Nations Unies qu’elle était verrouillée. Sam ressortit son ordinateur de son sac et le brancha à la console pour un câble USB. La console lui révéla son code d’accès après quelques manipulations et Sara ouvrit la trappe, laissant apparaître à la lumière du jour une échelle et un sous-sol bétonné empli de dizaines de personnes bruyantes.
Bien sûr l’apparition de la lumière au-dessus d’eux fît regarder les habitants terrorisés. Sam s’engagea le premier, mais Sara resta en arrêt pendant quelques instants les yeux au ciel.
-Qu’y a-t-il, demanda Sam passablement énervé.
-Rien, je regardai le destroyer ennemi… répondit Sara en s’engageant à son tour dans la trappe. Je n’en ai jamais vu en vrai, tu sais…
-Moi non plus, répliqua Sam, et je n’en ai pas envie…
Désormais suspendu au-dessus du quai de la station de métro, Sam se laissa tomber, rapidement suivi de Sara. Il chercha et empoigna son badge identifiant et prit la parole, en montant sur une poubelle.
-Je suis Ingénieur Informaticien du QG des Nations Unies, cria-t-il en tendant son badge. Si quelqu’un doit vous sortir de là, c’est moi, mais j’ai d’abord besoin de savoir ce qui se passe ici !
Un homme au visage buriné, visiblement âgé s’approcha et lui répondit :
-Le métro fonctionne grâce à des employés de la municipalité qui font des services réguliers pour nous emmener vers la gare et nous sortir de la ville…
-Quand arrivera le prochain ?
-Normalement, il y en a un toutes les dix minutes en mode manuel, répondit l’homme, dont la voix calme semblait montrer une confiance à toute épreuve.
-Le Wifi fonctionne-t-il dans cette station ?
-Pour qui nous prenez-vous, répliqua l’homme avec un sourire, bien sûr qu’il y a le Wifi !
Sam ouvrit son ordinateur et s’isola avec Sara. Il se connecta à Internet.
La plupart des sites n’étaient plus accessibles, mais Sam savait une chose : jamais le réseau informatique du CSNU ne sera mis hors service. Il ouvrit donc le site du Commandement Spatial des Nations Unies, et entra à l’aide d’un mot de passe dans l’Intranet. Il demanda à contacter Elliott. Celui-ci apparut, son visage entièrement composé de cubes.
-Mr Carver, veuillez patienter avant de prendre la parole, le temps que je sécurise la ligne.
Le message « ligne sécurisée » apparut en haut de l’écran et Sam commença, débitant les mots si vite que Sara avait parfois peine à le suivre :
-Elliott, que se passe-t-il à Mombasa ? C’est le bordel et je veux savoir ce qui se passe !
Le visage d’Elliott disparut, laissant place à celui du Général Hamilton, guère plus souriant :
-Carver, Mombasa est envahie par les Covenants ; la flotte du CSNU fait ce qu’elle peut pour repousser l’attaque.
Les Marines sont basés au siège social de « Mtanguizi Kampuni » dans New Mombasa. J’ignore où vous vous trouvez, mais si vous devez évacuer, c’est grâce à eux… Ne prenez aucun civil avec vous… Ce sera dur mais les Marines n’auront pas la capacité d’évacuer tout le monde, et je ne veux surtout pas vous perdre !
-C’est compris, Monsieur. Carver, terminé.
Le Général Hamilton disparut et Sam pianotait pour sortir d’Internet et éteindre quand Sara chuchota à son oreille :
-Excuse-moi pour ce matin… J’ai eu tort de me fâcher, tu avais raison…
Sam se tourna, faisant face maintenant à sa collègue… très très près l’un de l’autre… :
-Plus tard les excuses… dit-il, droit dans les yeux et refermant son ordinateur portable.

On en était passé très près… Sara sentait soin cœur palpiter monstrueusement dans sa poitrine, mais revint vite à la dure réalité et chuchota : « La situation n’est pas propice ». Une rame de métro arriva. Sam, au bord du quai, faisait face aux assauts convulsifs de la foule, et Sara lutta pour le rejoindre et monter dans le véhicule. Ils rejoignirent le chauffeur, et quand la rame fut remplie, les portes se refermèrent.
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MessageSujet: Re: Et si, pour une fois, on évitait de parler guerre ?   Et si, pour une fois, on évitait de parler guerre ? Icon_minitimeMer 24 Jan - 21:47

CHAPITRE HUIT

1136 heures, 20 octobre 2552 / Rame de métro XIV, quelque part dans le réseau du métro souterrain de New Mombasa, Terre.

-La station la plus proche du siège social de la « Mtanguizi Kampuni », c’est où, demanda Sam au conducteur.
-Assez loin… A vrai dire, plus loin que celle de la gare… Pourquoi ?
-C’est là que nous désirons aller, répondit Sara.
-A vrai dire, vous avez raison… Ces pauvres descendront tous à la gare, qui est déjà sous contrôle Covenant… Ils seront massacrés comme du bétail avant même atteindre les quais de la gare du MagLev…
-Vous pouvez nous conduire vers la station que l’on recherche, continua Sam.
-Le directeur de « Mtanguizi Kampuni » a insisté auprès de la municipalité pour qu’elle construise une station « réservée », sous le bâtiment… Mais à vrai dire, je ne vois toujours pas pourquoi vous voulez aller là-bas…
-Nous pouvons peut-être trouver un moyen de quitter la ville par là, dans le quartier. Conduisez-nous là-bas et ne posez plus de questions !
Le conducteur fit ralentir la rame près de la station de la gare. Personne ne se trouvait sur les quais.
Lorsque les portes s’ouvrirent, une marée humaine les envahit. Seuls restèrent Sam et Sara ; la rame repartit.
Le trajet s’effectua dans le silence le plus total. La pensée de tous ces gens massacrés par une armada Covenante dans la gare emplissait la tête de Sara, qui sentit bientôt des larmes lui venir aux yeux…
Un grondement se fit entendre et, dans la seconde qui suivit, l’arrière de la rame explosa et se détacha du reste. Un trou béant dans le plafond laissa apparaître trois Apparitions, mais la vitesse de la rame n’ayant pas diminué, ils ne furent visibles qu’un court instant. Le conducteur, essayant de couvrir désormais le vacarme produit par la rame déchirée passant à une vitesse folle dans le tunnel, essaya de tirer sur le levier de frein avant de déclarer :
-Je n’ai plus de frein… La rame va ralentir, elle n’est plus propulsée, mais il va falloir que vous sautiez sur le quai, car la station est en vue… Ne vous inquiétez pas pour moi, sauvez vos peaux !
Sam attrapa la main de Sara, et ensemble ils donnèrent un puis deux coups violents sur la double porte, qui se décrocha de la rame et partit de désintégrer dans la suite de la rame.
La station, éclairée, approchait, et, alors que le chauffeur s’efforçait en vain de freiner la cabine, Sam cria :
-Tu es prête ?
-Non, répondit Sara, la peur au ventre.
-3, 2, 1, saute !
L’instinct de survie prit alors le dessus sur la peur, et les deux humains sautèrent de la rame, et atterrirent sur le quai lourdement, en faisant quelques roulés-boulés. Le bruit de la rame, qui continuait sa course, diminua. Sara fit mine de se relever, Sam la plaqua au sol en lui criant : « Reste allongée ! ».
Une explosion énorme retentit, et des gigantesques flammes apparurent dans le tunnel dans lequel venait de s’engouffrer la rame de métro en feu.
Les deux humains se relevèrent ensuite, pour se précipiter vers le corps d’un Marine.
Sara lui prit le pouls :
-Il est mort…
Sam dégaina un Magnum du holster du défunt et vérifia le chargeur, il était presque plein.
Des pas, dans l’escalier, les mit à l’arrêt. Les deux Ingénieurs coururent se cacher derrière un distributeur de sodas. Un Grognard apparut, certainement intrigué par le bruit de l’explosion. Il avançait vers le quai…
-Que fait-il là, demanda Sara en chuchotant.
-Aucune idée… mais il va crever.
Sam sortit de sa cachette, fit sauter la sécurité de l’arme de poing récemment récupéré et tira en direction du Grognard. Celui-ci, d’abord paralysé par la surprise, prit peur et coura à nouveau vers l’escalier.
Sara, passant derrière Sam, récupéra l’arme, fît un roulé-boulé et s’accroupit pour viser. La balle qui sortit du canon du Magnum vint se loger dans le crâne du petit extraterrestre, qui tomba sur le sol, inerte.
Sam ne fit pas de commentaires, prit une moue boudeuse.
-Et voilà…(puis en tendant l’arme à Sam) Monsieur !
Il fallut déverrouiller la porte blindée en haut de l’escalier avant de tomber dans un couloir empli de bruits.
Un Marine tendit son arme vers le duo, armé en toute et pour tout d’un Magnum M6C et d’un ordinateur. Sam et Sara levèrent les mains, puis Sam sortit son badge :
-Je suis Sam Carver, Chef de l’Equipe d’Ingénieurs de Point Zéro, et mandaté par le Général Hamilton…
Le Marine s’approcha, toujours avec notre duo en joue, vérifia le badge de Sam et baissa son arme.
-Chef, vous pouvez venir voir ici, dans le couloir de la salle de briefing…
Une minute plus tard, un lieutenant apparut.
-Lieutenant Hants. Je commande la compagnie A et supervise pour le moment les opérations de résistance dans la ville…
-Je suis Sam Carver et voici Sara Gates. Nous sommes Ingénieurs Informaticiens au QG des Nations Unies, à New York. Vérifiez si vous le voulez auprès du Général Hamilton…
-Et c’est ce que je vais faire… conclut Hants.
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MessageSujet: Re: Et si, pour une fois, on évitait de parler guerre ?   Et si, pour une fois, on évitait de parler guerre ? Icon_minitimeMer 24 Jan - 21:48

CHAPITRE NEUF

1211 heures, 20 octobre 2552 / Siège social de « Mtanguizi Kampuni », Poste de Commandement des Marines de Mombasa, Terre.

-Et nous voilà ici… termina Sam.
-C’est à peine croyable que vous soyez encore en vie, constata le Sergent.
Le lieutenant Hants revint, avec un léger sourire :
-J’ai eu le Général Hamilton. Il a confirmé votre identité, et semblait heureux de vous savoir en vie… J’ai demandé un Pélican ; normalement, il arrive, mais l’ennemi avance, et j’ai bien peur que vous soyez cloués ici si…
Un Marine s’égosilla dans les haut-parleurs :
-Pélican en approche de la zone de décollage !
-Montez avec moi, ordonna Hants aux deux Ingénieurs.
L’air libre fit le plus grand bien à Sara et Sam, et ils suivirent Hants jusqu’au Pélican.
-Nos chemins se séparent ici… dit alors le soldat, pendant que Sam aidait Sara à monter dans le compartiment arrière du transport.
-J’en ai bien peur, Lieutenant.
Les deux hommes se serrèrent la main, et Sam monta dans le Pélican. L’écoutille arrière se releva, fermant hermétiquement son compartiment arrière.
Assis l’un à côté de l’autre, les deux humains, d’abord silencieux, se regardèrent dans les yeux et échangèrent, après un sourire, un long baiser, interrompu par l’Intercom. Sam se leva et vint engager la conversation. Au lieu de ça, c’est la porte séparant le cockpit de l’arrière qui s’ouvrit, laissa apparaître le Général Hamilton, uniforme blanc et traits tirés :
-Alors… commença-t-il avec un sourire satisfait.
Sam rejoignit Sara, celle-ci laissant tomber sa tête sur l’épaule de son collègue.
-… j’ai cru comprendre que vous tirez très bien les balles de 12.7 mm, Sara ?
Sara eut un sourire amusé et c’est Sam qui répondit, après avoir soufflé et posé sa tête contre la paroi :
-Et si, Monsieur, pour une fois, on évitait de parler guerre ?
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